Voici ma lettre enfin mon email, que j'ai écrit à Eric Woerth suite à ses propos avant la grève générale du 29 janvier.
A Mr Eric Woerth,
Mr Woerth, par la présente, je viens exprimer en tant que simple citoyen français mon mécontentement, suite à vos propos juste avant la grève générale du 29 janvier.
Vous avez dit qu’il y a d’autres moyens de se faire entendre que la grève, je suis pas tout à fait d’accord avec cela, car si les français en arrive à la grève, c’est justement que le
gouvernement jusqu’à présent n’a pas voulu les écouter.
Ensuite vous avez dit que les français devaient se serrer les coudes et se remonter un tout petit peu les manches, moi je pense que les français sont déjà passés par cette étape, puis mettez
vous à la place de ceux qui perdent leur emploi, et vous leur dites, serrez vous les coudes, vous n’avez pas l’impression de nous prendre pour des « cons ».
Certes vous ne savez pas ce que s'est que d’être dans cette situation, car à votre niveau vous n’avez pas de problème de pouvoir d’achat vu votre paie et tout vos privilèges.
Et encore moi je me plains pas trop j’ai un emploi, mais j’avoue qu’avec un salaire pour trois cela commence à être dur, donc je mets à la place de ceux qui sont au chômage.
Après je suis conscient qu’il faut faire des réformes en France mais qui dit que les vôtres sont les bonnes ?
Je suis un peu d’accord avec vous lorsque pour votre plan de relance vous dites faut soutenir l’emploi, mais je pense que votre plan de relance n’encadre pas comme il le faut, car si
effectivement il y a des créations d’emploi, faut il encore que ce ne soit pas des emplois précaires, qui ne permettront pas de relancer la la consommation.
De plus je pense que vous faites une erreur en incluant pas dans votre plan de relance, le problème du pouvoir d’achat des français, car certes il y aura peut être des emplois et des
investissements, mais s’il y a pas de pouvoir d’achat, il y a pas de consommation et donc les entreprises se retrouveront dans le cas actuel sans pouvoir vendre leurs produits.
De plus je trouve que la crise à bon dos, car les patrons en profitent pour licencier à tout va et délocaliser même si en plus ils font des bénéfices.
Mr Fillon, ce jour en remet une couche, en disant de se serrer les coudes, ce qui confirme par rapport à la grève que vous n’écoutez pas les français car en plus vous insistez pour maintenir
le cap de vos réformes, donc soyez pas surpris que le mouvement de ras le bol des français se durcit.
Je me permets de vous dire que je ne supporte plus votre politique, et j’espère que se soit vous qui lirez et répondrez à ma lettre.
Cordialement. OB