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3 mois après le lancement de la marque SOLIDAIME, près de 18 000 euros collectés au profit d'Action contre la Faim

Publié le 02 février 2009 par Ressol

La négociation sur les retraites complémentaires ARRCO et AGIRC du privé s’est ouverte hier, à 2 jours de la journée d’action du 29 janvier des salariés de tous les secteurs d’activité. Ce contexte a contraint le MEDEF à être très prudent, assez loin de ses déclarations des derniers mois sur la nécessité de supprimer immédiatement le droit au départ en retraite à 60 ans, sans pour autant vouloir le garantir.

La CGT a porté les exigences des salariés d’un maintien du droit au départ en retraite à 60 ans dans les régimes complémentaires et d’un niveau de pension leur permettant de répondre à leurs besoins une fois en retraite. Elle a décliné un certain nombre d’objectifs et de propositions pour assurer ces droits et les financer. En particulier en ce qui concerne l’âge de départ en retraite, elle a demandé que ce droit à retraite complémentaire à 60 ans sans abattement soit directement assuré par chacun des régimes ARRCO et AGIRC, sans passer par la structure de l’AGFF qui n’est pas pérenne. Pour le niveau des droits un taux de remplacement doit être garanti sur la durée de façon à assurer là aussi une véritable solidarité entre les générations.

Le déséquilibre des régimes ARRCO et AGIRC va apparaître plus tôt que prévu à cause des politiques d’emploi et salariales des entreprises. Pour autant des solutions immédiates peuvent être trouvées, notamment avec l’utilisation des réserves conséquentes des régimes.

Le MEDEF et toutes les autres organisations syndicales ont reconnu que la logique des accords successifs depuis 10 ans de baisse continue du rendement des régimes et donc des futurs droits à retraite n’était plus tenable. Par contre sur les autres solutions pour assurer l’équilibre des régimes les positions sont différentes. Le patronat refuse toute augmentation des cotisations et ne souhaite jouer que sur l’âge de départ, avec l’éventualité d’un décalage progressif de celui-ci. Certaines organisations syndicales (CGC, CFTC en particulier) ne sont pas opposées à des discussions sur ce type de mesures à conditions qu’elles soient associées à quelques autres décisions ; d’autres veulent des efforts partagés comme réaliser des économies sur les droits familiaux et conjugaux.

La CGT a réaffirmé le besoin de traiter de la question des ressources des régimes de retraite. Ne pas vouloir la traiter ne peut qu’aboutir à remettre en cause le pacte de solidarité intergénérationnel en sacrifiant la retraite des jeunes et des futures générations.

La négociation va se poursuivre sur deux mois (9 et 17 février et 12 et 23 mars), le débat des salariés sur ces propositions ainsi que leur intervention pour un aboutissement positif de cette négociation va être indispensable et décisif dans les semaines à venir et s’inscrira dans les suites de l’action du 29 janvier.


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