Cette bonne nouvelle, et elles sont rares en matière réchauffement climatique, découle des travaux du laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CEA/CNRS) et d’un météorologue néerlandais porte sur les interactions multiples et parfois inattendues de phénomènes naturels sur l’évolution du climat.
Entre les années 1970 et les années 2000, pendant 30 ans, le réchauffement a été plus important en Europe qu’ailleurs du fait de la diminution des jours de brouillard, qui en améliorant la qualité de l’air a augmenté la radiation du soleil et donc, par voie de conséquence, les températures.
Alors que l’on compte en Europe, en saison froide une diminution de 30 jours de brouillard par an et jusqu’à 60 jours dans certaines régions, cette situation, en se stabilisant, devrait mettre un terme à cette source d’augmentation du réchauffement climatique.