Mais ce qu'adam Smith prenait en compte c'était une productivité qui produisait des richesses à répartir. Il n'imaginait pas la financiarisation des marchés, ce que Sarkozy appelle "le mauvais capitalisme" c'est à dire de l'argent qui produit de l'argent. Croire ou vouloir faire croire que l'on peu éradiquer ce mauvais capitalisme sans changement structurel mais uniquement par des sanctions est une chimère, pire, une malhonneteté. Le "mauvais capitalisme" est issu du "bon" il est même inhérent au bon, je l'ai déjà écrit plusieurs fois. Ce que Olivier Besancenot traduit par une formule percutante : " la financiarisation de l'économie est inscrite dans le patrimoine génétique du capitalisme" Le capitalisme qui se présentait comme le champion de la rationalité a fait la démonstration qu'il pouvait être le champion de l'irrationalité ( voir la bourse et ses effets de yoyo qui n'ont rien à voir avec l'économie réelle ) Il a surtout démontré qu'il menait à la catastrophe comme à mené à la catastrophe le communisme. Muni de ces deux références historiques les économistes en sont actuellement à la critique pointue du capitalisme sous ses différents angles : social, anthropologique, moral, écologique. Il faudrait maintenant passer de la critique à une solution, c'est à dire à un compromis. c'est le boulot des politiques et ça urge.
( cet article est inspiré librement du n°26 du mensuel "Philosophie" consacré en partie à l'anti-capitalisme) 0 miam | 0 commentaire [0 TrackBack(s)]