La première sirène que l’on rencontre mythologiquement parlant vient de l’Odyssée. Je vous propose donc de rendre à Homère ce qui est à Homère. Les sirènes de la mythologie sont loin d’Arielle; ce sont des créature d’abord sanguinaires. Lorsque les marins s’en approchent après avoir succombé à leur chant, ils finissent en charpie après avoir été dévorés par ces dernières. Sachant ça vous ne relirez plus Andersen de la même manière. Mais le pire est à venir, loin d’être des femmes à la queue de poisson, les sirènes dont fait écho la mythologie après Ulysse sont en fait des femme-oiseaux. Quel choc n’est-ce pas?
Nuançons néanmoins le propos, Homère et ses compères ne nous précisent jamais directement que ces meurtrières au chant envoutant sont des oiseaux à tête de femme. Cela a été rapporté par les commentateurs de leurs œuvres ainsi que les représentations artistiques que nous avons hérités de l’antiquité.
Mais alors, comment sommes nous passés de ces tueuse-oiseaux à la jolie petite sirène qui trône à Copenhague? Le mythe actuel serait le résultat de la rencontre de l’imagination des marins, de la divinité sumerienne “Oannès” (un homme à queue de poisson qui enseignait les valeurs spirituelles mer d’Erythrée); de la divinité scandinave “Margygr” (un monstre redoutable constitué d’un buste de femme sublime et d’une queue de poisson).
Pour terminer ce petit éclairage je me permet de vous rajouter que les sirènes ne sont peut être pas aussi irréelles que vous le pensez. En effet Christophe Colomb lui-même en a été témoin au large de Saint-Domingue en 1493. Les jaloux d’aujourd’hui vous assurerons qu’il s’agissait probablement de lamantins.
En conclusion nous ne pourrons que constater que le mythe des sirènes n’est pas si loin de nous. En effet combien d’entre nous “surfent” spéculant sur la sincérité des chants d’appels de ces belles femmes à corps de banière Flash.
Posté par commandant le 2 février 2009Culture générale > Art, Croyances, Expressions, Histoire |