Simplement un monde qui comprend que l'argent de demain sera plus abondant, qu'il "pleuvra" toujours un minimum d'argent, et que donc on peut envisager sainement des projets, des investissements, sans penser forcément à payer des intérêts. Un monde où la carotte de l'avenir joue un rôle monétairement positif (le dividende), et le bâton du passé (les intérêts) celui du rappel qu'un investissement trop risqué, ou trop important coûte très cher et qu'il faut faire attention.
Un vrai moteur.
4,7% / an, ce n'est que l'inflation normale mesurée sur 100 ans du prix de l'Or. C'est 1100 euros de création monétaire / citoyen / an, en zone euro, avec l'assurance de doubler la masse monétaire en 15 ans.
Chacun recevant de façon sûre un minimum de monnaie / an, tout le monde pourrait payer l'impôt, personne ne pourrait dire qu'il ne peut pas le faire (la répartition et le revenus minimum sont un autre problème que le dividende, l'un n'exclut pas l'autre).
Avec une masse monétaire en croissance limitée et contrôlée, les Etats pourraient ne plus avoir de dette, pourraient se désendetter par un impôt progressivement plus important chaque année, l'argent coulant lentement et progressivement dans l'économie, comme le soleil qui brille chaque jour et envoie sur terre une quantité variable et limitée d'énergie, permettant à la vie de s'épanouir lentement et progressivement.
S'endetter deviendrait un choix limité à ceux qui ont un capital à gager, et un projet ambitieux, et non plus la condition pour que l'argent existe. L'argent dette, fausse monnaie, qui apparaît puis disparaît si on ne s'endette pas toujours plus et de plus en plus, serait jeté aux oubliettes, et les usuriers avec.
Le dividende monétaire dévaluerait mécaniquement les grands capitaux non réinvestis, qui ne travaillent pas dans l'économie, sans les spoliers par l'impôt. Simplement, année après année, l'augmentation de la masse monétaire rend le capital d'hier qui dort de moins en moins important, alors que la promesse du capital de demain fruit de l'investissement, serait toujours là, fixe et brillante comme le Soleil, ni trop éclatante, ni trop sombre, toujours égale à elle même, 4,7% ou moins selon les années, jamais plus.
Qu'attendons-nous ?