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Tenant-compte de la première consultation qui bien-sûr soulève pourquoi : le premier passage, devant le praticien, est resté inutile.Selon l'association des médecins urgentistes de France (Amuf), le commissaire aurait estimé que le médecin envoyé par le SAMU n'avait pas la compétence pour procéder à la réanimation. Si tel est le cas, il ya de quoi se questionner par quel critère un flic pouvait prononcer une telle évaluation des ressources humaines hautement scientifiques comme en médecine.
L'hôpital de Château Thierry ne savait pas, sur le champ, s'il porterait plainte. La direction de l'établissement sanitaire est dans un désarroi inqualifiable, du fait de la tournure qu'a pris le fait qui ne peut être anodin.
Encore une dérive policière d'un système qui s'emballe dans tous les sens pour semer le climat détestable de discorde et qui cacherait de bien plus graves situations sur les atteintes à l'Etat de droit. Un homme de 38 ans, arrêté par la police en état d'ivresse le mercredi 28 janvier 2009, est emmené à l'hôpital de Château Thierry. Après l'examen d'un médecin urgentiste, l'homme est dirigé en cellule de dégrisement sur décision du praticien. Au commissariat, son état de santé se détériore.
Les urgences sont, encore une fois, appelées à la rescousse. Le même urgentiste reprend une nouvelle consultation. Mais un policier, non pas le subalterne qui avait la première fois ramené le malade à l'établissement sanitaire, en l'occurrence un commissaire l'en aurait empêché. La compétence pouvait être mise au doute par celui initialement avait fait la démarche, puisque la précédente intervention de l'urgentiste n'a pas été concluante. Même si le commissaire a bien pris en considération que cette même précédente auscultation n'avait pas déterminé un problème cardiaque, la dégradation de l'état de santé du patient pouvait survenir d'une manière quasi imprévisible.
Selon l'association des médecins urgentistes de France (Amuf), le commissaire aurait estimé que le médecin envoyé par le SAMU n'avait pas la compétence pour procéder à la réanimation. Si tel est le cas, il ya de quoi se questionner par quel critère un flic pouvait prononcer une telle évaluation des ressources humaines hautement scientifiqueS comme en médecine. L'Amuf juge cette affaire “extrêmement grave témoigne d'un climat détestable dans le pays”. L'association condamne les agissements de la police, parle d'abus de pouvoir, d'entrave à l'exercice de la médecine et demande au gouvernement de “faire cesser la répression des professionnels de santé”.
L'hôpital de Château Thierry ne savait pas, sur le champ, s'il porterait plainte. La direction de l'établissement sanitaire est dans un désarroi inqualifiable, du fait de la tournure qu'a pris le fait qui ne peut être anodin. Jeudi, c'est-à-dire le lendemain matin, l'hôpital fait l'objet d'une enquête de la part des représentants du ministère de la Santé. Ce trouble que les hiérarchies, certainement des cercles centralisés qui en sont à leur Nième comportement policier gratuit, met les gestionnaires des structures sanitaires et des services publics dans le désarroi qui limiterait leurs prérogatives. Et si une réaction quelconque se manifesterait les sanctions tomberont en couperets, c'est devenu une pratique. Le commissaire lui-même semble réagir pour se prémunir des cas des officiers de police de Corse ou, la toute dernière, du préfet de la Manche Jean Charbonniaud.
D'un autre côté, Isabelle Pagenelle, la procureur de la République de Soisson, qui a autorisé le commissaire à organiser un interrogatoire du médecin urgentiste, précise qu'en dehors des “auditions de routine”, aucune enquête officielle n'est en cours actuellement pour déterminer la responsabilité du commissariat. Le patient, souffrant de l'arrêt cardiaque, a vu ses soins retarder selon les ambulanciers. Il est toujours dans un état critique.
Signalons que le médecin concerné qui a intervenu dans des chaînes de télévision est, selon son accent et son teint, d'origine africaine.