13h15, j’entre dans le restaurant KFC de Place d’Italie. Lumière tamisée, tables alignées, déco minimaliste. La sobriété du lieu tranche avec le clinquant assumé des concurrents McDo et Quick. Dans l’atmosphère flotte la prévisible odeur de graisse. Nullement découragé, je m’approche du comptoir, et prends ma commande. Service impeccable, rapide, hôtesse moyennement aimable mais on a vu pire.
Je m’installe, et déballe mon Tower Burger. Poulet (non reconstitué) pané dans ses 11 épices, steack de patates, pain. A côté, frites classiques et gobelet de Pepsi. L’ensemble est raisonnablement gras, et globalement insipide. Le tout est englouti en 1/4 d’heure.
Cela dit, pour être tout à fait complet, il me faut également évoquer l’après repas. Je suis ici contraint, cher lecteur, de te livrer une pénible vérité. La digestion de ce mauvais repas fut plus que difficile, et se traduisit par plusieurs aller retours prématurés aux toilettes. Cela dit, cette désagréable expérience est d’une certaine manière rassurante : l’intestin, en juge suprême de la qualité de ce que nous avalons, semble vouloir nous débarrasser au plus vite des mets les plus médiocres.
Frédéric