![Volt, star malgrÉ lui Volt, star malgrÉ lui](https://media.paperblog.fr/i/154/1542963/volt-star-malgre-lui-L-ncSBes.jpeg)
Ce postulat assez futé donne lieu à un début de film sympathique et intéressant, peinture sans accroc de l'affreux monde du divertissement, notamment à travers un personnage d'agent de star ressemblant à s'y méprendre à Lionel Jospin, et aussi doué en langue de bois et en lâcheté indigne. Malheureusement, un Disney reste un Disney : à mesure que les héros (un chat, un chien et un rongeur, comme l'indique l'atroce chanson qui ponctue le film) s'enfoncent dans l'Amérique profonde, le film perd toute trace de cynisme et devient une version animée de L'incroyable voyage, avec ses animaux malicieux et courageux auxquels il ne manque même pas la parole.
Tout cela serait même franchement ennuyeux s'il n'y avait pas Rhino, fabuleux petit hamster (?) coincé (ou planqué) dans une boule en plastoc. Comme souvent dans ce genre de dessin animé (euh, film d'animation, pardon), un second rôle vient voler la vedette à ces héros trop sérieux pour être attachants. N'en finissant plus de sombrer dans la banalité et les bons sentiments (ah, l'indéfectible amour de l'animal de compagnie pour son maître), Volt finit même par creuser sa propre tombe à coups de scènes chantées et de retrouvailles interminables. Ça ne donne pas envie d'adopter un chien, mais plutôt de revoir The Truman show.
5/10