Quatrième de couverture :
Joe Oakes est journaliste et gagne sa vie en démystifiant les prétendus phénomènes paranormaux. Ce sceptique-né n’a jamais eu qu’un seul credo : tout s’explique rationnellement. En débarquant sur Pig Island, un îlot perdu au large de l’Ecosse, il est fermement décidé à vérifier si la trentaine d’allumés qui y vivent en vase clos vénèrent le diable comme les en accusent les gens de la côte. Et, surtout, il veut tordre le cou au mythe du monstre de Pig Island – une mystérieuse créature filmée deux ans plus tôt sur le littoral désert de l’île par un touriste à moitié ivre.
Mais rien, strictement rien ne se passe comme prévu. Joe Oakes va être confronté à des événements tels que son idée de la peur et du mal ne sera plus jamais la même…
Mon avis :
J’ai été déçu par ce livre qui n’a pas répondu à mes attentes. En général j’aime beaucoup les histoires qui se déroulent sur une île, cela promet en général des huis clos passionnants, où l’on sent la tension monter progressivement, où l’île devient un personnage à part entière. Ici rien de tel, l’île –Pig Island – ne fait qu’une apparition relativement modérée dans le livre, on pourrait la qualifier de personnage secondaire. En lisant le quatrième de couverture je m’attendais aussi à une ambiance digne de X-Files. Espoir déçu là aussi… Rien de très « paranormal », un thriller des plus classiques en fait.
Par contre j’ai beaucoup aimé l’écriture de Mo Hayder, simple, nerveuse, rythmée. Il n’y a jamais de temps mort.
Quand on pénètre sur Pig Island avec Joe Oakes on a presque l’impression de se retrouver dans un épisode de la série Lost.
Le dénouement peut paraître original, mais, en fait, je l’ai trouvé des plus classiques. Il m’est difficile d’en parler ici sans trop en dévoiler pour ceux qui voudraient lire ce roman. Disons que je m’attendais à une telle fin, et que ce genre de fin n’a plus rien d’original puisque bon nombre d’auteurs se servent désormais de ce procédé…