Depuis plus d'un siècle; tout le monde répète (moi le premier) que c'est à l'emplacement de l'endroit où Gérard s'était pendu, qu'était le trou du souffleur du Théâtre qui porte aujourd'hui le nom de Sarah Bernhart.
"Jamais je n'ai eu de souffleur, Vous chercheriez vainement sa boite sur mon théâtre, et jamais je n'ai consenti à l'admettre dans ma troupe, mes artistes le savent, Ils apprennent leurs rôles, ils les connaissent aussi bien que possible et peuvent les interprêter sans défaillance". Sarah Termine sa lettre par une anecdote concernant Coquelin (aîné) qui avait exigé la présence d'un souffleur,
Sarah promit, mais au moment de la représentation..... pas de souffleur, Coquelin joua la pièce sans se tromper, et ne réclama jamais plus de souffleur.
Sur le plan de Verniquet de 1798, la rue de la Vieille Lanterne, était parralèle au quai de Gesvres et partait, d'un côté de la place du Marché aux Veaux, et donnait dans la rue de la Tuerie, qui elle même conduisait en équerre à la rue du-Pied-de-Boeuf pour se terminer rue de la Joaillerie à l'emplacement approximatif de la rue de Rivoli. L'égout à l'époque de l'activité de la Grande Boucherie, derrière la prison du Châtelet passant par la rue de la vieille Lanterne, charriait des flots de sang jusqu'à la Seine. Si vous ajoutez à cela, les odeurs de la rue de la Planche Mibrai (aujourd'hui le début de la rue Saint Martin) vous pouvez imaginer le tableau !
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