Quelle est la part entre la crise réelle et celle générée par les Cassandre affairistes, politiques, médiatiques ? Une crise, réelle ou supposée, c'est également bien commode pour procéder à des restructurations, des licenciements collectifs, pour expliquer des restrictions budgétaires ou des augmentations non servies, pour se dédouaner d'un chiffre d'affaire non atteint, de promesses politiques non tenues...
Problème, à force d'invoquer la "crise", les propos dramatisant incitent tout un chacun à retenir ses achats, et quand les achats diminuent, les entreprises ne vendent plus et se mettent à invoquer derechef la crise dans une spirale infernale.
Alors, pour sortir de cette spirale qu'ils ont partiellement engendrée, politiques et docteurs de l'économie se mettent à invoquer les dieux de la consommation, de l'investissement, de la croissance, de la relance de l'activité...