C’ est Claudialucia qui a deviné la solution du jour. Bravo.
Lorsqu’en 2000, l’académie suédoise décerne le prix Nobel à Gao Xingjiang , cet écrivain chinois naturalisé français, la non reconnaissance de la littérature chinoise à travers tout le vingtième siècle semble enfin terminée.
“Son chef-d’œuvre, La Montagne de l’âme (L’Aube, 1995) est un véritable «roman chinois» avec Immortelles et royaume des Serpents, une histoire de quête, telle une Pérégrination vers l’Ouest. C’est un classique revu par l’originalité langagière d’un moderniste: chez Gao, l’utilisation du «tu» crée une vertigineuse distanciation, de même les allers et retours dans l’espace et le temps et entre le mythe et la réalité.”
Extrait de Lire
Les Editions de l’Aube qui avaient pris le risque d’éditer cet auteur inconnu, se sont trouvées subitement propulsées au-devant de la scène littéraire.
Photo de l’écrivain emprunté à ce site en espagnol.