L’Etat Palestinien qui a du mal à naître, est avant son réel enfantement, déjà coupé en deux, ce qui est totalement illogique et invivable.
C’est comme si la France avait en son centre un territoire par exemple Italien qui serait une bande de deux cents kilomètres de large, qui séparerait le territoire des Alpes à l’océan Atlantique.
En ce cas, comment peut-on dire qu’un état existe, ou qu’il va exister ?
L’inadéquation de cette situation est un des moteurs des problèmes gravissimes qui enlisent Israël et Palestine.
Le peuple israélien est dans sa majorité favorable à la paix et à la co-existence.
Le peuple palestinien souhaiterait lui aussi respirer, vivre et voir une prospérité naître de ses champs de batailles, en résumé, être un état réel et non un état virtuel.
Les politiciens sont hélas, comme partout, souvent sourds ou à l’opposé de l’envie des peuples.
La misère et la frustration qui sont la genèse des révoltes, doivent disparaîtrent et effacer l’exclusion d’un peuple vis à vis d’un autre, chacun doit accepter de vivre en confraternité.
Les français et les anglais, les français et les allemands y sont bien parvenus, alors que la haine était en son temps à son paroxysme.
Ce passé européen laisse penser que toute flamme d’espoir n’est pas éteinte, encore faut-il souffler sur elle pour que les braises de l’avenir restent allumées et enfin éclairent ces territoires
de lumières et de paix.