Une heure trente plus tard, c'est au tour de Christophe Grébert de provoquer un nouvel incident. Après que Bruno Lelièvre a lu une question "de Daniel" relative à la présence de femmes dénudées sur les couvertures de magazines présentées en vitrine de marchands de journaux de la ville, Chritophe Grébert n'écoute pas la réponse de Joëlle Ceccaldi Raynaud. Tandis que celle-ci tente de lui expliquer qu'il s'agit d'une question relative à la liberté de la presse et donc du ressort de la compétence du Préfet, Christophe Grébert prend à parti les élus de la majorité en huralant à plusieurs reprises "les élus de la majorité n'aiment pas les enfants". Face aux réactions offusquées de l'assistance, l'élu MoDem perd son sang froid, se lève, prétend être menacé par un élu de la majorité et exige que le Maire prenne des sanctions à l'égard de cet élu. Malgré les appels au calme du Maire, Christophe Grébert continue de vociférer, donnant ainsi une piètre image de la démocratie.
Face à l'impossibilié de continuer sereinement les débats, la séance est levée privant du même coup le groupe socialiste et Evelyne Hardy de poser leurs questions au Maire.
Je suis profondément attristé d'un tel spectacle. Christophe Grébert, qui a fondé toute sa notoriété sur les procès intentés contre lui par la mairie, cherche à provoquer un incident pour redorer son image largement entachée par l'implosion de Puteaux Ensemble et ses échecs successifs au MoDem. Son comportement de jeudi soir ne sert ni la démocratie, ni les électeurs qui ont porté leurs voix sur la liste Puteaux Ensemble. Je les appelle à ne pas rentrer dans son jeu et à exiger d'être représentés dignement par leurs élus, conformément aux engagements pris et au principes de la Charte éthique qu'ils ont signé.