Le plaisir est égoïste, il relève de la consommation compulsive de biens, d'objets, de personnes, de moments. C'est le règne de l'éphémère et du jetable. Ce plaisir-là est difficilement compatible avec la sérénité, il enferme dans la répétition, il est mécanique. La joie, au contraire, exige un effort, un acte créateur, altruiste. Elle est un élan vital, qui se communique, se propage, il est généreux. Chacun de nous peut éprouver de la joie à la condition expresse d'être dans un processus de création et de partage.
Magazine
Lu dans un Psychologies magazine une invite à se plonger dans les écrits et pensées de Henri Bergson. Sans aller jusque là, quelques mots ici, pas mal pour un dimanche. Brigitte Sitbon-Peillon est sociologue. Elle évoque la joie et le plaisir pour en dire ceci :