Suite à un problème, Stade Rennais 35 n'est pas en mesure de vous présenter comme chaque week-end, un bilan complet de la rencontre (résumé, notes...).
Nous vous prions de nous excuser pour ce regrettable contre-temps et nous vous remercions de votre fidélité. Cependant, nous vous offrons la possibilité de lire le résumé d'après-match du quotidien
l'équipe, ci-dessous.
On s'attendait à ce que Rennes ou Toulouse chipe, au moins jusqu'à ce soir, la troisième place à Marseille. C'est finalement le Paris SG, vainqueur de Caen (2-0) qui s'incruste
sur le podium. Mais le championnat sera encore long, et les rennais, comme les toulousains, auront sans doute d'autres occasions de jaillir s'ils s'y prennent comme hier soir. Quasiment tous les
ingrédients indispensables à un bon match de football étaient réunis au stade de la Route-de-Lorient. Même l'ambiance était au rendez-vous. C'est assez rare, à Rennes. Si toutes les rencontres de
Ligue 1 étaient disputés sur ce rythme, la Premier League n'aurait pas une telle aura en France.
Bien sûr, il y a eu du déchet. Vu l'état de la pelouse, c'est normal. Dans ce choc d'une remarquable intensité, grâce, notamment, à l'arbitrage très intelligent de Clément Turpin, il n'aura manqué
que les buts. Cédric Carrasso et Nicolas Douchez n'y sont pas pour rien. On ne peut pas certifier que Raymond Domenech, qui livrera sa liste pour France-Argentine jeudi prochain, a jeté un oeil sur
Rennes-Toulouse. Si c'est le cas, il a vu un Rod Fanni à son meilleur niveau. Et André-Pierre Gignac a marqué des points. L'actuel meilleur buteur du Championnat ne pèse pas seulement dans
les colonnes statistiques. La paire Kader Mangane-Peter Hansson a rarement vécu une soirée aussi animée. Jusqu'au bout, notamment sur une frappe de Gyan qui rasa le poteau gauche toulousain
(89ème), les rennais ont poussé pour faire la différence. Punis logiquement il y a deux semaines, à Lille (1-0) pour n'avoir joué qu'un quart d'heure, ils ont affiché une toute autre volonté hier,
mais l'absence d'Olivier Thomert, à gauche commence sérieusement à les handicaper. Leur jeu penche trop à droite.
Etienne Didot a manqué au TFC
Sans Etienne Didot, les toulousains avaient su prendre la mesure de Nancy (3-0), il y a quize jours. Mais Rennes, n'est pas Nancy et la touche technique de leur maître à jouer breton leur a manqué.
Toulouse est une équipe bien organisée. Forcément, sinon, elle ne se bagarrerait pas pour l'Europe. Hier, un rouage a fait défaut au moment d'amorcer les phases offensives. Souvent, lors de la
première période, Toulouse a joué long, à destination d'André-Pierre Gignac dont le soutien le plus fidèle fut Jérémy Mathieu.
On ne peut pas dire que les toulousains étaient animés par des intentions frileuses. Ils ont seulement dû composer avec la volonté d'aller de l'avant d'un adversaire mieux outillé qu'eux.
D'ailleurs, en seconde période, lorsque Rennes libéra des espaces pour forcer la décision, les Haut-Garonnais entreprirent plusieurs raids bien sentis, mais Nicolas Douchez s'interposait face à
Jérémy Mathieu (47ème) et André-Pierre Gignac (54ème) tandis que Carlos Bocanegra enlevait un ballon brûlant du remuant Daniel Braaten à Jérémy Mathieu (61ème). Ces rushes semèrent un trouble dans
l'esprit des rennais, que le très autoritaire Cédric Carrasso s'était chargé de renforcer en s'interposant face à Jimmy Briand (60ème). Les bretons regretteront de ne pas avoir fait la
différence en première période. Mais Mickaël Pagis, pas dans un bon soir, eu du mal à cadrer (12ème, 30ème, 31ème, 38ème) et quand ce fut le cas, Cédric Carrasso fut énorme (5ème).
Les rennais pourront toujours se dire ce matin, qu'ils ont entretenu une dynamique, même si Jérome Leroy avait réclamé six points face à Toulouse et Le Havre.