Tout d'abord, félicitations à Rafael Nadal qui fait honneur à son statut de numéro un mondial et étonne de plus en plus. Il n'était assurément pas au top physiquement mais il a su tenir bon et décrocher son premier titre lors d'un tournoi du Grand Chelem sur dur et rejoint Andre Agassi avec ses victoires sur trois surfaces différentes. Ce soir, on peut raisonnablement penser qu'il ira encore plus haut et que son palmarès sera époustouflant, comme le mental qui lui a offert le match aujourd'hui.
Ensuite...Ensuite, il n'y a pas grand chose à vrai dire. Du vide. Je ressens du vide. Roger et ses larmes...Quel supplice !.. Cette satanée malédiction qui fait qu'il perd toujours face au même et cette désagréable impression que le Grand Chelem qu'il n'a pas fait et qui lui était promis, sera réalisé par cet autre, ce meilleur ennemi qui désormais ralentit considérablement sa course aux records. Peut-être me faudra-t-il quelques jours pour évacuer la frustration, la déception, la douleur et la tristesse qui m'ont envahie aujourd'hui. En attendant, je vais essayer de ne penser qu' à la beauté du jeu qui nous a été proposée, au fait que physiquement et techniquement il est encore là et surtout, au dernier US Open qui nous avait livré un Roger dépouillé, mal coiffé, libéré et flamboyant en espérant le revoir rapidement.
En attendant, dans quelques instants, on repartira pour d'autres tournois. Allons de l'avant !..
PS : J'ai hésité dans mon choix de l'illustration et j'ai opté pour Roger (sinon, c'était une photo de Nadal avec la coupe à la place de la tête ;)). Certes, cette photo peut paraitre voyeuriste ou encore désolante mais elle fait partie de ce grand moment et s'inscrit d'ores et déjà dans l'Histoire du tennis. Alors, regardons-la et espérons que la prochaine fois ce seront des larmes de joie.
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