Se souvenir <27-ix-07>>>>>> L'Imaginaire de Gallimard fêtait ses trente ans quelques mois avant que je ne quitte en douce Dame Pacholle & sa stupidité inhérente de fausse intellectuelle raciste & de gauche. L'occasion pour la fine équipe de revenir sur l'un des textes les plus déconcertant de cette collection devenue mythique au fil des chef d'oeuvres: Le Festin Nu de William Burroughs. Retour tardif &, en fait pour être honnête (je le serais toujours!), répétitif puisque ce papier était déjà paru sur une ancienne interface.
Bien malin celui qui pourrait résumer l'histoire de ce livre (j'en connais quand même un ou deux) paru pour la première fois à Paris en 1959 sous la seule impulsion d'un Ginsberg dévoué corps & âme (voire plus) à l'oeuvre de son ami. Bien malin aussi celui qui, parmi ces explosions paragraphiques & monomaniaques, pourrait filtrer l'essence d'un texte hors normes & auquel pourtant il faut accorder toute l'importance requise tant la déflagration qu'il causa dans le monde littéraire de l'époque fut violente. Aujourd'hui encore...

Burroughs tua sa femme dans une parodie tragique & pitoyable de Guillaume Tell - c'était au Mexique en 1953. Cet acte arbitraire & définitif est aussi à l'image d'une oeuvre sans concession qu'il faut absolument (re)découvrir. L'anniversaire de l'Imaginaire tombait donc à ping pang poum point nommé, d'autant plus que pour l'occasion Gallimard offrait avec le livre le dvd du film de Cronenberg. Intelligemment tourné, le film raconte l'écriture du livre & la vie abyssale de Burroughs dans l'Interzone.