Faute de me casser régulièrement les pieds, au sens figuré, cette fois ci ma douce Conny m’a aidée à me casser les dents, au sens propre. Le doute persiste encore sur la quantité de dents qui pourra être sauvée et « résinée », disons que j’en suis quitte pour une à 2 couronnes. Ma dentiste m’a immédiatement conseillé de faire une déclaration d’accident à mon assureur, persuadée qu’ainsi, je n’aurais rien à débourser de ma poche…. mais non, hélas… ça ne va pas être si facile !
Après avoir lu et relu mes contrats d’assurance, j’en conclu les choses suivantes :
- la RC souscrite pour les chevaux aurait fonctionné si Conny avait cassé les dents d’un tiers, mais pour mes propres dents, ça ne fonctionne pas.
- mon contrat Equipassion ne m’assure qu’en cas d’invalidité constatée par le corps médical (et encore faut il atteindre 30 % d’invalidité, ce qui, fort heureusement, n’est pas mon cas)
La licence ? me direz vous … et bien je fais partie de ces nombreux cavaliers indépendants qui préfèrent souscrire « ailleurs » qu’à la FFE. Je m’étais assurée chez Equiliberté, l’association de cavaliers randonneurs, qui aurait probablement fonctionné si je n’avais pas omis de renouveler mon adhésion en 2009.
J’en conclue que la licence fédérale n’est pas QUE une obligation pour monter dans un club, ce n’est pas QUE donner de l’argent à la fédé, c’est aussi avoir une bonne couverture !
Photo Doctissimo