Samedi 31 janvier où le jour de la rencontre entre deux magiciens du ballon ovale : Juan Martin Hernandez, arrière du
Stade Français contre Dan Carter, numéro 10 perpignanais. Deux ouvreurs de génies opposés dans un match qui s'annonçait dantesque. Résultat : les deux joueurs ont déçu, un match moyen et un
arbitre anglais pas à la hauteur. Heureusement, le Stade de France était là.
Pas de doute, le rugby est bel et bien un sport professionnel. Entre spectacles, pom pom girls et multiples produits dérivés, l'avant match d'une rencontre de rugby au Stade de France est déjà
une performance. Max Guazzini sait y faire. Le président du Stade Français met tout en œuvre pour démocratiser et médiatiser le rugby. Souvent excessive, sa méthode ravit de nombreux spectateurs. Des couleurs, du spectacle, des joueurs talentueux : le
rugby s'apprécie en famille.
Match tactique
Pour revenir au sport, le match a été surtout tactique. Craignant les avants catalans, le Stade Français a décidé de tester les arrières perpignanais pendant toute la première période. Du gagne
terrain qui a surtout fait rejaillir les qualités du jeu au pied des Beauxis, Carter et consorts. Pour le reste passons.
La seconde mi-temps fut d'un tout autre acabit. Le jeu a commencé à s'enchainer. Maxime Mermoz, centre catalan, est ressorti du lot grâce à des crochets redoutables et une technique appréciable.
Carter commençait à prendre le jeu à son compte et a distillé une merveille de passe pour le seul essai perpignanais. Hernandez n'a pas éclaboussé le match, "le mago" était éteint.
Carton rouge
Résultat 13-13 : un carton rouge et un arbitre à la pointe du sifflet. Un vrai match de rugby dans une réelle ambiance bon enfant. D'ailleurs, dans les tribunes, les petits se sont autant régalés
que les grands. Perpignan repart de Paris avec un bon match nul, Carter reste décisif à tout moment. On en redemande !