pour muscler les gigomatiques , -philippe nous a envoyé, une petite blague antillaise- traduite du créole bien sur-:
"Pour affirmer son pouvoir , le préfet , représentant de l'état en Guadeloupe exige le lever du blocus des stations services par les grévistes depuis 11 jours.
Dans les milieux autorisés on dit qu'autrement il pourrait se retrouver préfet dans la Manche.
Au froid et sans cocotiers..."Et toujours en direct de mon palmier de la place des quatre Z'horloges et grâce au soutien inconditionnel des renseignements généreux- l'info en plus en provenance de l'underground estuairien: "Appel aux associations, syndicats et partis qui ont soutenus la manifestation du 29 janvier... Ce qui s'est passé à st Nazaire est grave, très grave.... grave parce qu'il y a des blessés dont l'un très sérieusement grave parce qu'il y a des arrestations - 16 dit la police dont certaines "au hasard" ( il y a des témoins") grave en raison du comportement de la police: exemple: l'arrestation de deux jeunes par des policiers en civil, avec matraquage ( sans justification), quand quelqu'un a voulu photographier la scène il s'est fait poursuivre et interpeller par les CRS qui ont exigé qu'il leur donne son appareil photo- heureusement , il y avait des témoins ( des papys mamies comme lui) ...ils les ont relaché en les traitant " d'anarchiste" ... Grave parce que nous avons assisté à une provocation préméditée de la part des autorités: concentration de forces de police dés le matin, refus de recevoir une délégation syndicale ...Ce qui ne pouvait que mettre le feu aux poudre grave, parce que ceux que la police appelle les émeutiers ou les excités ont certes brulé des poubelles, mais n'ont fait qu'exprimer une colère LEGITIME, et que pour celà ils risquent de lourdes sanctions ( alors que les responsables de la crise et des licenciements non seulement courent toujours , mais bénéficient des largesses du pouvoir) Grave enfin, parce que nous avons eu l'illustration à St Nazaire de la "METHODE SARKO": pouvoir personnel, mépris et brutalité - l'exemple de ce qui s'est passé dans la manche avec la mutation du responsable de la police et la disgrace du préfet est significative à cet égard. Cette méthode conduit les autorités et les forces de "l'ordre" ( euphémisme!) à toujours plus de dérapages, à toujours plus d'accros avec la démocratie et la légalité républicaine ... c'est du totalitarisme rampant... Celà implique une réaction unitaire de toutes les forces qui ont soutenues la manifestation REUSSIE du 29: - soutien aux blessés et aux manifestants arrêtés ( notamment lors de leur procès, et aide juridique...) - Condamnation sans équivoque du comportement des autorités et forces de l'ordre, aux ordres d'un président omni potent - Refus DU MEPRIS dont sont l'objet, les organisations, les salariés et l'ensemble des milieux populaires." -ce texte repris de la blogosphère nazairienne a été légèrement remanié par mes soins (qui c'est cuilà?) j'espère cependant lui avoir conservé sa substantifique moelle-(merci à jean-rémi pour l'illustration-)et comme un palmier peut en cacher un autre: voici ce qu'on pouvait lire hier dans -clicanoo-le journal de l'ile de la réunion: "En voilà une réaction disproportionnée. Qui sait ? Les patrons du commissariat de Saint-Pierre ont peut-être eu peur d’une émeute. On plante le décor. Une poignée de policiers de la CDI (compagnie départementale d’intervention) postée derrière les grilles de la sous-préfecture. En face, une dizaine de lycéens déchaînés, en plein cœur d’un cortège de manifestants pacifistes. Pendant que la fanfare joue gentiment un hymne révolutionnaire. Dans leur coin, les ados s’échauffent. Cagoulés, des bandeaux sur le nez… Ca y est, ils se prennent pour des blacks blocs. Toutes sortes de projectiles jaillissent, des boulettes d’alu enflammées, des morceaux de bois, des bouteilles en plastique vides… bref, suffisamment pour affoler l’uniforme. L’ordre est donné, les CDI, derrière le majestueux portail, aspergent la foule de lacrymo. Les ados s’éparpillent. On ramasse à la petite cuillère ceux qui étaient aux premières loges. Panique dans la rue, le cortège s’évapore. Des pères, des mères, des enfants, des jeunes et des moins jeunes… Les visages sont rougis et les larmes coulent. Incompréhension totale. Les insultes pleuvent. “Si ça se trouve, votre fils était devant ce portail”, s’écrit un manifestant dans son mégaphone. Finalement, la manif a fini en queue de poisson. Tarie par l’incident"