Les déboires n’en finissent pas pour le pauvre Michael Jackson. Récemment harcelé par le prince de Bahreïn, lui réclamant huit millions de dollars, le voici désormais attaqué dans ses retranchements. Plus de 25 ans après le tournage et la consécration planétaire de son clip Thriller, qui est sans nul doute l’œuvre ultime de la vie de Michael Jackson, son réalisateur de l’époque, John Landis a décidé de poursuivre la star en justice. C’est l’horreur pour Michael Jackson, qui croyait peut-être cette affaire définitivement enterrée. John Landis accuse le chanteur de continuer à toucher les bénéfices du mini-film en oubliant depuis quatre ans de lui reverser des droits d’auteur, en violation d’un accord passé entre eux pour le partage des royalties.
Le cinéaste américain lui joue donc à sa façon le retour des morts-vivants en allant déposer plainte au commissariat de Santa Monica. Cette procédure intervient alors que Michael Jackson, de retour en Californie, espérait souffler un peu après ses exils en différents endroits du globe. Cette fois, le danseur est mal tombé : le réalisateur du « Loup-garou de Londres » et de « Série noire pour une nuit blanche » est avant tout un money-maker qui chérit ses deniers. Et le cauchemar se poursuit, car il n’est pas le seul à lui tomber dessus : Le musicien français d’origine camerounaise Manu Dibango a déposé une plainte au tribunal de grande instance de Paris pour plagiat. Une de ses chansons aurait trop fortement inspiré un des morceaux de l’album de Thriller (sic) : Wanna be Startin’ Somethin’.
Le clip le plus cher de tous les temps, et qui a sans aucun doute donné des idées au réalisateur Dan O’ Bannon pour le film The return of the living dead, sorti un an plus tard, poursuit le chanteur au fil des décennies comme une poudre de sorcellerie. Michael Jackson, adepte de la chirurgie esthétique au point d’être totalement défiguré, semble inconsciemment toujours poursuivi par l’équipe de danseurs grimés en zombies se déchaînant à la sortie des tombes. Une société américaine vient d’obtenir le droit de réaliser une comédie musicale directement adaptée de Thriller. Michael Jackson, dont le tiroir caisse est de moins en moins rempli, aurait donné son aval pour s’impliquer dans ce projet, quitte à réveiller le banquier qui sommeille en John Landis.
Thriller, le clip intégral
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