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André Santini est l'un des membres du Gouvernement les plus cultivés, doté d'un humour d'une extrême finesse. Pourquoi cède-t-il lui aussi aux "insultes de la rue" ?
On assiste actuellement à une évolution du discours politique vers la vulgarité qui pose question ?
Roselyne Bachelot souhaite que Martine Aubry "se casse la gueule" (Public Sénat). Ségolène Royal livre ses appréciations sur ses "collègues" dans des termes traditionnellement off. Hier sur RTL, André Santini dénonce notamment le "PS qui aboie".
La liste pourrait être longue d'exemples d'insultes hier difficilement envisageables.
Le climat politique se tend à l'instar de l'ensemble de la société. L'insulte remplace les débats d'idées. Ce climat annonce toujours des crises profondes et brutales.