La polémique est née du projet de ligne électrique à très haute tension, THT Cotentin Maine et a donné lieu à une étude pilotée par les universitaires du Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements electromagnétiques, en procédant à l’interrogation de personnes demeurant dans une zone de 300 mètres de part et d’autre de lignes THT de Normandie et de personnes non exposées.
Il se dégage de cette enquête que deux fois plus que dans la zone-témoin de personnes demeurant à moins de 300 mètres déclare un état dépressif et l’on trouve à peu près la même proportion en ce qui concerne les vertiges, en notant que les gestionnaires du réseau RTE expriment les vives réserves sur ces résultats.
L’enquête a également porté sur 226 exploitations laitières proche d’une THT, dont la moitié présente, aux dires des exploitants des problèmes de production en qualité et en quantité.