Roth à primer au festival du rire

Publié le 30 janvier 2009 par Kalvin Whiteoak

Extrait d’une interview donnée au Matin, en marge du WEF à Davos

A Davos, on cite la Suisse en exemple pour sa bonne gestion de la crise et aussi pour son plan de sauvetage d’UBS. Une satisfaction pour vous?

Franchement, nous avons fait les mêmes erreurs que les autres. Mais c’est vrai que nous avons été les premiers à réagir. Nous avons dit, par exemple, qu’il fallait plus de capital dans nos banques et moins d’endettement. Au début, les banques nous ont regardés curieusement. C’étaient les bonnes décisions. Le modèle de sauvetage d’UBS a inspiré les Américains et les Anglais pour leurs propres banques. Actuellement, UBS et le Credit Suisse sont les deux banques les mieux capitalisées du monde. Mais cela ne veut pas dire qu’elles n’auront pas de soucis si la situation économique mondiale continue à se détériorer.”

A part ça, entre deux coups de fendant, le brave artilleur de Saxon prétend que ça fait vingt ans, oui vingt ans qu’il tire la sonnette d’alarme. Laquelle au juste ?

C’est dire si ses arguments étaient convaincants et quelle importance leur accordait le Conseil fédéral.

Ou alors peut-être devrait-il en tirer les conclusions en vitesse.


Vous pouvez lire aussi :