Il a quelques jours, dans mon article sur les écureuils, j’ai rapporté des propos moyennement élogieux quant à l’intégrité du patrimoine génétique du Berrichon Masqué. Celui-ci m’avait promis de terribles représailles pour avoir divulgué ce que Desproges aurait appelé “un secret militaire*”.
Et bien chères amies, la vengeance aveugle du Berrichon Masqué vient de s’abattre sur votre serviteur ! Moi, “la plume de la liberté et l’ami de la justice”
J’ai compris que quelque chose clochait quand je suis arrivé en salle des professeurs. J’ai d’abord remarqué les clins d’œil grivois des profs de français. Je me suis dit : “Tiens, il y a quelque chose de bizarre…” après quoi je vais m’asseoir. J’ai définitivement soupçonné quelque chose quand les profs d’EPS sont venus se frotter à moi sur les fauteuils avec leurs marques d’amitié ambiguës… J’ai scruté le visage Berrichon Masqué avec un air perspicace et charismatique comme Derrick quand il interrogeait les suspects, puis en sondant l’âme de cette pauvre créature, j’ai compris qu’il avait fait une connerie. Là il me regarde avec un air satisfait et il me dit : “Il est chouette ton casier… La décoration “poutres apparentes”, ça fait rustique !” Je me suis dirigé vers mon casier d’un pas calme et serein, j’ai ouvert la porte et j’ai vu ça :
Maintenant il décore l'intérieur de mon casier avec ses posters de Têtu...
*C’est à dire un secret que tout le monde connait sauf les militaires. Réquisitoire contre Jacques Ségéla dans le tribunal des flagrants délires, 25 octobre 1982.