Ma voiture est vieille. Je la vend. Je change de voiture. Mon ordinateur. Pareil. Je m’entends plus avec ma femme. Je divorce et change de femme. Je m’entends plus avec mes enfants. Je parle où coupe les ponts. Mon chien est malade et meurt. Je suis triste, mais je peux avoir un nouveau chien.
Dans la vie, on a toujours le choix. A nous de faire le bon.
Mon corps. Je ne peux pas le changer. Je dois faire avec. Longtemps. C’est mon enveloppe charnelle.
S’il va bien, je m’en occupe pas. S’il est malade, je dois le subir. Mon corps me contrôle. Même si, parfois, je peux le guider, c’est lui qui, in fine, aura le dernier mot. En tout cas, me fera le prononcer.
Alors, maintenant, les virus peuvent infecter les machines. Mais la machine n’a pas (encore) d’émotion et ne souffre pas. La machine n’a pas d’intelligence propre, ne raisonne pas (encore) en tant qu’être fini.
Seul nous, notre corps, notre pensée. D’où croyance. Mysticisme. Religion, miracle, prière. Vers qui aller quand tous les moyens rationnels sont épuisés ?
La religion est née de la pensée souffrante en quête d’un nouveau corps pour continuer à pouvoir mener son activité.
Toute la vie durant, la pensée guide le corps. Moi, lui. Lui, moi. Je suis donc je pense, etc.
Réincarnation, ressuscitation, au-delà. Quand le corps guide la pensée…La pensée sans corps, c’est l’âme. Quelques marques multinationales multimillénaires en ont fait leur business...
Moi…….. Lui ?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble