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une maman, un boulet.

Publié le 29 janvier 2009 par Tiliontc

Mais ... pas du tout dans le sens où vous l'entendez !! Je veux ce jour vous parler de mon petit boulet de canon, et de ses fulgurants progrès.

C'est une des joies du ski, qu'on n'attendait même pas : les enfants progressent très, très vite.

Tous les matins, cours de Flocon pour GrandG.

une maman, un boulet.
pendant que Belhomme et moi, ayant enfin largué les zouzous (en larmes pour l'une, heureux comme un roi pour l'autre) à la garderie au club des lutins et marmottes, dévalons les pistes et profitons d'une pause bien méritée dans le rude et ingrat métier de parents.

Jour 1 : Premier après-midi, GrandG skie avec nous, j'ai coupé court à toute velléité de pause ou de chouinerie : je suis aussi là pour décompenser d'un trimestre infernal, pas question de laisser ma part de plein air aux chiens. Je fais de grandes traces devant lui ; il coupe tous ses virages et crève ses genoux en chasse-neige. Impossible de prendre le moindre cliché.

Jour 2 : Je parviens à faire voir à GrandG, depuis un télésiège, que les traces en grands "S" bien marquées sont nettement plus belles que quand on coupe les virages. Il adhère à l'idée. J'ouvre toujours la route : il suit désormais en larges slaloms, tire moins sur ses genoux, ralentit naturellement, prend de la care. Je ne peux pas encore prendre le large pour les photos.

Jour 3 :

une maman, un boulet.
Je réussis à m'échapper par moments pour prendre de l'avance et quelques photos. Dommage pour moi : il fait gris, il neige par moments. On sent quand même qu'il commence à y avoir de l'idée.

Vous apprécierez la comparaison entre la longueur des skis du père et ceux du fils...

Jour 4 : Cette fois, on prend de la vitesse !

une maman, un boulet.
BelHomme a même parfois du mal à suivre. (il est antillais, NDLR, et n'a découvert les joies de la glisse qu'avec moi, il y a 5 ans...)

Jour 5 : ça y est, l'oiseau a pris son vol. Il trace sa route tout seul et sans peine. Il ne voit pas encore tout ce qui se passe autour de lui, le champ de vision d'un gosse de 5 ans est très limité par rapport à un adulte, et il est dans la lune, donc il y a un gros boulot à fournir sur l'attention aux autres, maintenant.

une maman, un boulet.

Jour 6 : il décroche sans peine sa joulie médaille COCORICO !

une maman, un boulet.
et profite avec son père une dernière journée. Je suis coincée à l'appartement car Tit'Rose a tellement somatisé sur la garderie qu'elle s'est collée de la fièvre - qui disparaît miraculeusement quand elle se rend compte qu'elle reste avec moi. Sans doute pour me laisser finir un paquet de copies et un cours en retard...

Voilà pour moi une illustration du bonheur : depuis des années que je prends mon pied sur les pistes de cette petite station familière, j'ai le temps de rêver. Le plus doux de mes rêves expepté devenir princesse, championne de patinage artistique et épouser un milliardaire s'est enfin réalisé : je suis mon petit bout qui trace dans la poudreuse à fond les gamelles, je le pousse dans les montées, l'applaudis quand il saute les bosses sur les bords du chemin, suis gagatte d'admiration...


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