Distribués par milliards, et pas seulement aux dirigeants, ces primes ne répondent à aucune règle connue, et poussent les traders à la faute.
Et si les bonus des patrons de banques françaises, qui ont donné lieu à une tragi-comédie à la Sarkozy, ne constituaient que la partie émergée de l'iceberg ? C'est la question que les banquiers, comme le gouvernement, ont pris soin de ne pas poser.
Aujourd'hui, dans le monde financier tel qu'il fonctionne, les bonus les plus élevés ne sont pas ceux des pédégés ou des directeurs généraux mais ceux, moins visibles, que touchent leurs traders qui opèrent dans les salles des marché. Le bonus du directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot, qui aurait dû