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Un verre à demi plein ou à demi vide? Pour ne pas être comme ces commentateurs de la météo qui expliquent après coup ce qui est arrivé hier, prenons le risque de publier cette fiche aujourd'hui mercredi et non jeudi soir. les raisons de révolte du peuple sont toutes connues mais la majorité des français savent que le gouvernement et donc le président ne peuvent être tenus pour responsables de la situation présente qui s'aggravera dans des proportions encore plus terribles au cours des 12 prochains mois. La crise financière mondiale n'est pas imputable au président français, il est même l'un de ceux qui a organisé une riposte efficace au niveau européen et mondial du fait même qu'il se trouvait être président en exercice de l'union Européenne. Les déséquilibres financiers de la FRANCE ne sont pas imputables au président actuel mais la conséquences des mesures prises dès 1981 par les socialistes eux mêmes. Acceptation d'un déficit conjoncturel de plus de 25% chaque année soit 3% du PIB. Déficit conjoncturel lié aux recrutements massifs de fonctionnaires plus d'un million et demi depuis pour faire face à la catastrophe du chômage engendrée en 1982 par la faillite du pays. 5 millésimes de mise en retraite anticipée, soit 3 millions de retraités supplémentaires dès 1982. 1 million et demi de fonctionnaires supplémentaires sans moyen financier pour assurer leurs salaires depuis 1982. Mise en faillite imposée à des dizaines de milliers de PME en interdisant le licenciement économique. Mieux valait une entreprise qui pose le bilan qu'une société qui licencie afin de pouvoir survivre. 1 million huit cent mille pertes d'emplois en moins de 3 ans directement imputables à cette mesure démagogique que certains réclament à nouveau aujourd'hui; Ouverture du capital aux investisseurs étrangers (mesure mise en place par FABIUS) des quelques grandes entreprises françaises, dont celles du CAC 40 et perte des impôts de ces moins de 2000 sociétés dont les sièges ont ainsi été délocalisés à l'étranger où l'impôt sur le sociétés est de 10% à comparer aux 33% en France privant ainsi les recettes publiques de dizaines de milliards d'euros depuis 1983. La FRANCE est donc dans une situation de blocage dramatique non pas seulement pour faire face au présent mais d'abord et surtout pour se préparer à la sortie de crise qui débutera au mieux d'ici 2011 ou 2012. Les adaptations de la FRANCE aux seules réalités qui demain permettront de conserver des emplois dans le pays doivent seules guider l'essentiel de l'action du Gouvernement. Tout le reste n'est que démagogie même si certaines catégories de la population devront très rapidement être aidées. Les manifestation du jeudi 28 janvier ne rassembleront que des fonctionnaires à plus de 90%. Le décalage avec la réalité du monde du travail 5 millions et demi de fonctionnaires pour 16 millions d'emplois privés dont 2 millions dans les 2000 entreprises de plus de 500 salariés, et 14 million au sein de celles qui comptent moins de 50 salariés traduira la coupure et le rejet des thèses de certains fonctionnaires syndiqués dont les rémunérations sont toutes payées par le seul travail de ceux qui produisent au sein du privé. Les salariés du privé se désolidariseront des actions des fonctionnaires malgré le interprétations qui seront données par certains dirigeants syndicalistes jeudi soir. Le pire pour l'avenir du pays sera sans aucun doute la prise de conscience des 3 millions de , petits patrons français qui débuteront ou poursuivront alors leurs exode vers certains pays voisins plus enclins à les accueillir. Les patrons sont inutiles comme le clame la nouvelle porte parole de LO, il ne sera pas nécessaire d'attendre longtemps pour vérifier l'absurdité démagogique de ce type de déclaration. l'accueil des petits patrons FRANCAIS s'organise tant en SUISSE, qu'en BELGIQUE ou au LUXEMBOURG. Sans patron comment la FRANCE pourra t elle demain conserver les emplois que seuls génerent ces patrons?