Le Festival international de la bande dessinée s’ouvre aujourd’hui, jeudi 29 janvier, à Angoulême. L’édition 2009 ne déroge pas à la règle. Jusqu’à dimanche, les visiteurs pourront se ressourcer dans les classiques de la BD tout en s’imprégnant des tendances et en découvrant les jeunes auteurs et nouveaux talents.
Loin des grèves, les dessinateurs se sont lancé dans les dédicaces, parsemés dans les stands des éditeurs dans le centre-ville. Aux dires des organisateurs, cette première journée est plutôt prometteuse. A l’abri des tempêtes, le Festival bénéficie de vents favorables : plus de 200 000 visiteurs sont attendus jusqu’à dimanche. Et le programme offert a de quoi satisfaire les fans du genre puisqu’au delà des célébrations rituelles des stars, de nouveaux visages de la bande dessinée seront dévoilés en nombre. Cette 36ème édition, qui se veut à la fois fête populaire et rendez-vous de spécialistes entend, selon son directeur artistique Benoît Mouchart, « offrir un reflet d’actualité le plus large et le plus juste possible de la bande dessinée » car cette dernière « vit et évolue partout sur la planète ».
Parmi les vedette de l’année se distinguent feu Jean Roba, dessinateur de Boule et Bill, nés il y a 50 ans, et Franck Margerin, dessinateur de Lucien, qui est apparu il y a 30 ans. Alors que 200 éditeurs, entourés d’un bon millier d’auteurs, répondent présents, le Festival ne manque pas de faire la part belle à la BD étrangère. Des noms qui résonnent à l’international ont fait le trajet pour se rendre à Angoulême. Parmi eux, le japonais Shigeru Mizuki, l’espagnol Carlos Gimenez, l’anglaise Posy Simmonds et l’italien Milo Manara. Cerise sur le gâteau, une exposition sur la bande dessinée sud-africaine est dévoilée. Des problématiques comme le piratage de la BD sur Internet seront en outre évoqués.
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