Une journée de grève dans les transports en commun équivaut à une perte de chiffres d'affaires de 50 millions d'euros pour les entreprises franciliennes, affirme le MEDEF Ile-de-France.
« Depuis des années, les salariés et les entreprises franciliens sont pris systématiquement en otages par des grèves à répétition dans les transports en commun », dénonce le MEDEF Ile-de-France dans un communiqué. « La perte de chiffre d’affaires pour les entreprises de l’Ile-de-France peut s’évaluer à 50 millions d’euros par journée de grève », estime le mouvement patronal. « Les dérapages constatés récemment à la Gare Saint-Lazare (fermée le 13 janvier à la suite d'une grève provoquée par l'agression d'un conducteur) ne doivent plus être tolérés », ajoute-t-il.
Pour « garantir la liberté de circulation des salariés », le MEDEF Ile-de-France propose notamment « de renforcer la législation sur le service minimum entré en vigueur le 1er janvier 2008, en garantissant un vrai service minimum durant les heures de pointe du matin et du soir ». Il suggère aussi que « l’Etat garantisse l’application de ce service minimum en ayant recours dans un premier temps, et si nécessaire, à la réquisition des personnels de la RATP et de la SNCF », et dans un deuxième temps en mettant fin à leurs monopoles en Ile-de-France.