Le groupe Editis, racheté par l'Espagnol Planeta en 2008 et la Martinière propriétaire du Seuil annoncent déjà des mesures d'économie. En effet, l'édition Française, et l'édition en général, subit une baisse continue des ventes.
La direction du groupe annonce le remerciement, de deux de ses directeurs, d'autres licenciements pourraient suivre. Les cures d'amaigrissement passent aussi par les grosses pointures…
Le groupe s'attend à voir s'accroître les retours des libraires, augmenter les invendus, donc à vivre des temps difficiles. Il n'y a que le pilon qui s'en sortira convenablement cette année !
Pris aussi dans la tourmente, Plon va réduire de 35 % sa production, en passant de 130 titres à 100 pour l'année à venir. Son chiffre d'affaire aurait baissé de 50 %. Plon a besoin de 2 ou 3 livres vendus à 100.000 exemplaires pour vivre, la maison emploie 25 à 30 personnes. Quand au témoignage d'Eric Breteau (l'arche de Zoé), ce fut le bide de l'année, les 40.000 exemplaires imprimés lui restant sur les bras… Ici aussi, quelques licenciements ont eu lieu, dont l'un d'eux après 20 ans de maison…
Source Le monde des livres du 16 janvier 200.
Pourtant, le nombre de manuscrit qui parviennent dans les comités de lectures ne diminue pas. Est-ce à dire que les aspirants écrivains ne lisent pas les livres des autres ? En effet, si un Français sur dix rêve d'écrire un livre, si tous ceux qui envoient un manuscrit lisaient les ouvrages qui sortent, le monde de l'édition s'en porterait bien mieux ; et publierait peut être plus de livres nouveaux.
Mais tout de même, 40.000 exemplaires pour le père Breteau ! Moi qui suis déjà bien content d'avoir signé pour 500 exemplaires… Force est de constater que nous n'avons pas les mêmes valeurs !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble