Pas à grand-chose apparemment... si l’on en juge le chiffre effarant communiqué par la Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNGE). En effet, un quizz a regroupé, en 4 jours, plus de 10 000 internautes qui ont répondu à un test de connaissance sur les questions économiques.
Si cela avait été un examen, devinez un peu combien de personnes auraient eu, non pas une bonne note (n'exagérons pas), mais juste la moyenne ? 50% ? 35% ? 28% ?
Et bien non, seulement 7%.
Voilà qui réactive le débat sur la volonté de chacun d’acquérir du savoir. Pour preuve de ce phénomène grandissant, il n’y a qu’à voir le peu d’intérêt et de curiosité que montrent nos enfants ou nos jeunes diplômés face à leur entourage. Vous voulez un exemple ? Pourquoi pas ces jeunes publicitaires qui n'ont encore pas commencé leur vie active, qui ne s'intéressent à rien mais qui estiment normal d'avoir un poste de Planneur stratégique pour 1er job (c'est du vécu là). Un exemple plus général ? Voyons... On peut peut-être parler de ces taux de réussite au bac qui sont tellement proches de la perfection (et inversement proportionnels au niveau d'orthographe) qu’ils ne veulent plus rien dire.
Apparemment, une grande majorité d’entre nous semble ne pas avoir compris que la différence, que ce soit à un concours (fonction publique notamment) ou pour une embauche, se fait sur les critères d’intelligence, de curiosité, d’intérêt pour les autres, d’ouverture au monde, d’esprit d’analyse, de critique et de synthèse, de capacités d’apprentissage, d’argumentation, d’expression… Allez j’arrête et évite de justesse de disserter des heures durant sur ce nivellement par le bas si attristant.
Et je termine sur « le droit à la culture » que citait Edgar Morin : « indispensable pour produire de l’homme, c’est à dire un individu hautement complexe dans une société hautement complexe ».
Bon, c’est pas tout ça, j’ai pas encore lu mon Closer moa…