Je ne connais pas Gaëlle Pingault, mais elle m'a un jour envoyé un mail très simple, qui m'a remonté le moral alors que j'en avais besoin.
Je ne connais pas Gaëlle Pingault, mais elle est jeune auteur et vient de publier son premier recueil "On n'est jamais préparé à ça". Moi aussi, j'ai été jeune auteur venant de publier son premier recueil. Cela fait vieux singe de dire ça, mais c'était il y a moins de cinq ans. Je n'ai pas oublié les émotions.
Je ne connais pas Gaëlle Pingault, mais elle vient d'ouvrir un blog. Moi aussi, j'ai été jeune blogueur, et ça fait jeune chimpanzé, c'était il y a dix mois. Les premières semaines, on guette les visiteurs, on soupire d'aise à chaque visite, on se demande si ce qu'on leur raconte est intéressant. Ensuite, on s'en fiche et c'est alors qu'ils viennent beaucoup plus nombreux. Et quand ils s'en vont encore plus nombreux, on apprend à s'en fiche aussi.
Tout ça pour dire que je connais très bien Gaëlle Pingault, et que j'espère faire sa connaissance au Salon du Livre. J'espère qu'elle viendra avec son bébé. Là, je ne parle pas de son livre, mais de son nourrisson. C'est une fille, une petite puce. J'ai toujours été émerveillé par les nourrissons, c'est dommage que le mot n'ait pas de féminin. En espagnol, il y a le bébé et la beba. J'espère donc qu'elle viendra avec sa beba.