Une situation qui vire à l’intenable.
Il avait promis le changement, des réformes et encore des réformes. Pour ça, le changement, on l’a, mais de quelle façon !!!!
Depuis deux ans et son arrivée comme Président, la situation a empiré.
Pendant ces deux ans, ce que l’on a vu, c’est des avancées d’un pas et des reculs de trois pas, un Président qui désavoue ses ministres, lesquels parlent en son nom mais devant la pression populaire, le Président parle et nomme des commissions pour que ce qui a été dit précédemment change. On a vu des lois passer sans que personne ne réagisse, surtout pendant les vacances.
On a aussi surtout vue une opposition qui n’en est pas une et qui profite de tout ce qui se dit et s’écrit sur le web pour critiquer le gouvernement.
L’opposition n’est pas à l’Assemblée ni au sein des partis de gauche ou du centre, elle est sur le web et aujourd’hui dans la rue.
A l’heure où j’écris et publie cet article, je ne connais pas encore le nombre de manifestants qui ont défilé dans toute la France mais les appels ont été massifs. Je ne peux pas aller manifester car je travaille, enfin, on va essayer d’y aller, car la grève touche en premier lieu les transports où les préavis de grève sont très importants. Une mobilisation plus forte que pour le CPE. C’est à voir et surtout savoir si cette mobilisation va durer.
Les responsables du gouvernement, après avoir affirmé, que cela ne serait qu’un mouvement passager, commencent à dire, bien entendu, qu’ils comprennent les Français, pourquoi ils manifestent mais qu’ils ne peuvent pas faire plus : “une forme de réponse pour les salariés” face à la crise, dixit Xavier Bertrand. Un exemple, on libère des milliards pour soutenir le secteur automobile et Airbus, mais on ne donne pas d’argent (ils ne savent pas où le trouver) lorsqu’une tempête détruit tout un quart de la France (maisons, industries, tout, …) et on déclare un état de catastrophe naturelle pour les inondations et non pour les vents violents. Aberrant !
Plus de 173 rassemblements sont prévus, pour le pouvoir d’achat, les conditions de vie et de travail.
Tous les secteurs seront touchés. Même ceux qui ne font pas grève habituellement vont aller manifester, les banques et les PME. Les Français, de plus, approuvent cette grève, selon les sondages. Cela veut bien dire que cela va mal. La petite phrase de NS, on ne s’aperçoit plus qu’il y a des grèves en France, est tout à fait hors d’actualité aujourd’hui.
Ce qui se trame actuellement et auquel il faut faire énormément attention : révoquer le principe du droit de grève qui serait sur les tablettes (en voulant sanctionner soi-disant l’abus de droit de grève et les responsables syndicaux jusqu’à l’énigibilité), cela reviendrait à abolir un des patrimoines démocratiques.
Le service minimum sera-t-il mis en place dans les écoles même si la justice l’a ordonné par arrêté. Comment vont faire les maires s’ils n’ont pas d’employés municipaux pour assurer la garde dans les écoles ? L’état n’a pas pensé à tout lorsqu’il a voté la loi, il a juste voulu faire plaisir à ses électeurs, ses partisans, mais sans mettre les moyens qu’il faut pour assurer un service qu’il n’est pas capable de faire mettre en place sauf par décision de justice.
Grève, forte mobilisation, suivi, l’avenir nous le dira. Mais que la majorité en prenne de la graine pour l’avenir. Ce n’est pas en faisant des menaces, avec des opérations coups de poing, en méprisant les citoyens que l’on obtient une reconnaissance
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