Le Centre International d’Entraînement de Tennis de Dakar, regroupant les pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre, a été inauguré hier, mercredi 28 janvier, par le ministre des Sports et des Loisirs, Bacar Dia. Ayant pour vocation de donner aux jeunes Africains la chance d’exprimer pleinement leurs talents au niveau scolaire et sportif, le CFET devrait constituer un tremplin pour les futurs champions.
Et de trois ! Aprčs le Centre de développement régional (Crd) d’athlétisme. Le Centre international de la Fila implantée ŕ Thičs. C’est le tennis qui vient de déposer ses “lettres de créances“ ŕ Dakar via le Centre Francophone d’entraînement de tennis (CFET). La cérémonie inaugurale de ce joyau destiné aux jeunes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a eu lieu hier, mercredi 28 janvier, aux Almadies.
Tour ŕ tour les différents intervenants ont magnifié son implantation au Sénégal, pays de la Teranga et ses avantages qu’il va engendrer dans le développement du tennis africain.
N’Tcha N’Nagniba Stéphanie (Bénin), représentante des élčves, premičre ŕ prendre la parole ŕ remercier les autorités du tennis mondial de leur avoir permis d’intégrer un centre alliant sport et études.
Quant ŕ Issa Mboup, il y voit un “cadre technique de qualité devant permettre aux jeunes déclore leur talent“. “Ma joie est trčs grande pour ce projet qui est devenu une réalité. Cette structure va permettre ŕ l’Afrique francophone d’ętre présente dans les joutes mondiales“, estime le président de la Fédération sénégalaise de tennis. Parce que soutient-il, “ŕ l’instar du centre de judo de Rabat, du Crd d’athlétisme ŕ Dakar, le CFET va se positionner en pôle de développement de tennis en Afrique“.
Mohamed Gib de la Fédération marocaine de tennis invité d’honneur tout comme le président de l’instance fédérale gambienne, embouche la męme trompette. “Il y a en Afrique un vivier de jeunes qu’il faut absolument capitaliser. Et ce centre estime-t-il, sera un tremplin pour les champions de demain“.
Toutefois, le Marocain a conseillé aux jeunes de ne pas négliger leurs études. “Les études d’abord et le sport ensuite, plaide-t-il. Il faut avoir les deux plutôt qu’une seule. Parce qu’un athlčte n’est pas ŕ l’abri d’une blessure“. Un argument que partage, le représentant du Secrétaire général de la Confejes. “On ne peut pas tout miser sur le sport. L’objectif de la Confejes est justement d’accompagner la jeunesse sur le sport mais aussi dans les études“, indique Jean Michel Gueric pour qui l’implantation du CFET démontre que la Teranga sénégalaise n’est pas un vain mot.
Mamadou Diagna Ndiaye quant ŕ lui a rappelé ses années passées ŕ la FST et ŕ la CAT. Un capital expérience qui fait dire au président du Cnoss que “les conditions de préparation influent inéluctablement sur le rendement des joueurs“. Et les infrastructures adéquates sont un passage obligé pour arriver au sommet, relčve-t-il. Ayant dans sa ligne de mire les Jeux olympiques de Londres, le président du CNF rappelle la nécessité de prendre en compte les petites catégories en citant en exemple le programme “Génération 2012“ mis en place par le CNOSS.
Le Président de la Confédération Africaine de Tennis (Cat), ne dira pas le contraire. Pour Tarak Cherif, “l’une des priorités majeures de la CAT repose sur la création des infrastructures. Il faut aller de l’avant plaide-t-il et offrir aux jeunes les possibilités de poursuivre leurs études tout en pratiquant le sport“.