Grande déception pour moi, en ligne, pas de vidéo de la visite de notre Président à Châteauroux. Non, toujours rien, 48 heures après.
L'absence de fibre optique dans notre département y serait-elle pour quelque chose ?
A Provins, on a plus la fibre...
Visite de Nicolas Sarkozy à Provins et Sourdun - Jubii TVTiens, Darcos était là, à Provins. Nous, on avait Lagarde (oui, car souvent Lagarde erre...)
Hélas, personne n'a eu Carla.
C'est vrai, on est en province...
Un point commun avec Châteauroux ? Ils perdent leur caserne, à Provins aussi.
Même table ronde en forme d'arène autour des coqs de basse-cour aux ergots saillants. Affrontement de pacotille d'ailleurs, puisque l'assistance n'est pas composée de contradicteurs, juste de spectateurs acquiescant comme dans le plus banal talk-show. Moins de décolletés et de brushings lisses que chez Ardisson, mais... on est en province, en l'oublions pas. On a des coiffeurs minables.
C'était le 20 janvier, à Provins, et la citation que la postérité retiendra de cette visite (si elle n'a rien de mieux à faire) est la suivante :
"J'écoute mais je tiens pas compte" (sic)
Ecoutez pas les z'enfants, i'parle pas correc' ! Sarkozy n'a pas envie qu'on dise qu'il a une tête de "ne", apparemment ...
Bref, une semaine plus tard, à Châteauroux, y'a dû y avoir un coup de vent dans les papiers du patron, passque maintenant, non seulement il écoute, mais "il tient compte" ! Si si, je l'ai entendu à la télé ce midi et on trouve même la citation dans le Nouvel Obs...
Il écoute et il tient compte ?
Tssst tssst, quoi que puisse souhaiter monsieur Mayet, Châteauroux n'est pas encore une zone franche...
Voir l'article du Parisien (même si on est en province ! naméo...)
Le président « à l’écoute »
Châteauroux (Indre)
Nathalie Schuck | 28.01.2009, 07h00Partager delicio.us
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« Il vaut mieux traverser la rivière avant d’insulter le crocodile » : pour son baptême du feu social, demain, le nouveau ministre du Travail, Brice Hortefeux, aura peut-être en tête ce proverbe africain qu’il se plaît à citer. La phrase résume à elle seule l’état d’esprit qui prévaut dans les rangs du gouvernement avant le jeudi noir : pas de provocation inutile envers les syndicats, profil bas !
Comme il paraît loin le mois de juillet où Nicolas Sarkozy lançait, très matamore : « Quand il y a une grève en France, plus personne ne s’en aperçoit.
Changement de ton
Hier, à quarante-huit heures du premier grand test social depuis le début de la crise, le changement de ton était saisissant. « J’écoute les inquiétudes et j’en tiens compte », a-t-il déclaré en visite sous haute surveillance policière dans l’Indre. « Je comprends qu’il y ait de l’inquiétude, comment n’y en aurait-il pas ? On voit le chômage qui augmente ! (…) Je comprends vos difficultés, les questions sur le pouvoir d’achat, les cotisations sur les retraites … », a-t-il compati, « à l’écoute » des « souffrances » du pays.
Conscient qu’une partie de l’opinion lui reproche d’avoir aidé trop exclusivement les banques et les entreprises face à la crise, il a multiplié ces derniers jours les gestes symboliques à l’attention des classes populaires, pressant les patrons de banques de renoncer à leurs bonus ou évoquant avec des accents de gauche les « travailleurs », samedi, devant les cadres de l’UMP.
Faut-il y voir le signe que l’Elysée redoute la colère de la rue demain et une éventuelle contagion ? Sarkozy, qui évoque parfois la fin tragique de Louis XVI en privé, n’a rien prévu à son agenda officiel ce jeudi. Il a même différé une tournée en Afrique. Mais, dans son entourage, on dédramatise. « Nous sommes très attentifs mais, pour nous, ce n’est pas à ce stade les prémices d’une crise sociale majeure », tempère son conseiller Raymond Soubie, qui juge même « naturel » de défiler en temps de crise et pronostique que la mobilisation sera un succès…
S’il met les formes, Sarkozy n’entend pourtant pas céder un pouce de terrain. A l’Elysée, on réfléchit activement à une intervention télévisée pour défendre les réformes. Hier, le président a de nouveau exclu toute relance par la consommation, revendication phare des syndicats et de la gauche. « Dans une démocratie, c’est normal que des gens protestent », a-t-il concédé, ajoutant aussitôt : ce n’est pas « celui qui crie le plus fort » qui décide…"
Oh, à propos ! la manif' aujourd'hui, c'est à 10 heures, place de la République... vous me reconnaîtrez, ce sera moi, sous le drapeau !