Si Sarko chahuté, préfet muté

 Non, ce n'est pas un proverbe corrèzien décliné par un Chirac voulant se la jouer père de la Nation ou une raffarinade du poète du Poitou, c'est juste le sort réservé aux inconscients osant commettre un crime de lèse Sarko.

 Il y a peu de temps, l'ex maitre du monde, qui est maintenant de moins en moins maitre de son pays, tout au plus de l'UMP, était en visite à Saint Lô.

 Toujoiurs prompt à entonner l'air de "laisse, Madeleine" surtout entouré de mastards et de snipers, le petit Nicolas voulait courageusement se frotter à la foule.

Heureuse coincidence, celle ci ne rêvait que de se frotter à Sarkozy. Le nanoprésident fut donc reçu à grandes pompes, quelques 42 standards et des pointures supérieures lui furent envoyés à la tête, le tout ponctué de quelques lazzis, quolibets et autres gentilesses, mettant en doute ses compétences et autres. (On prétend même que des "KASTOAPOVCON" furent entendus, mais chut, les RG enquêtent encore).

 Et là, le Sarko se trouva fort marri, tout dépité d'avoir été débiné. Alors bien qu'il se musclasse actuellement le périnée pour garder le contrôle en toute occasion, il est un peu comme Raoul, quand on lui en fait trop, il correctionne.

 Atomisé qu'on va le retrouver le préfet, éparpillé façon puzzle, ou plus exactement muté d'un coup d'un seul (alors qu'il n'était en fonction que depuis 6 mois), hop, préfet hors cadre, placardisé en somme.

 Il est rancunier ce petit Sarko, non ?