Grosse mobilisation en perspective demain - Sarkozy va-t-il s’en rendre compte ?
Publié le 28 janvier 2009 par Jeunegarde
“Désormais, quand il y a une grève, personne ne s’en rend compte” (Nicolas Sarkozy) - “Que les grévistes bougent, qu’ils deviennent un acteur de la sortie de crise. Qu’ils se remontent un tout petit peu les manches, qu’ils se mettent à travailler à l’unité du pays” (Eric Woerth) - “les syndicats n’ont pas de légitimité démocratique” (Eric Ciotti) - “J’ai envie de dire à ceux qui font la grève qu’il faut qu’ils fassent attention parce que le monde, la France avancent plus vite que les cortèges”. “Organiser de manière aussi systématique et si répétitive comme réponse aux problèmes de l’école des protestations, des refus (…) est une (façon) démodée d’aborder les problèmes” (Xavier Darcos) - “J’ai fait notamment la proposition que les responsables syndicaux soient traités comme le sont les élus, c’est-à-dire que dans l’échelle des sanctions ça puisse aller jusqu’à l’interdiction d’exercer des libertés syndicales” en cas “d’abus de droit ou de faute grave” (Frédéric Lefebvre)…
La majorité en veut vraiment au droit de grève mais le Président et son gouvernement vont voir et entendre la journée d’action nationale prévue demain puisque le mouvement s’annonce largement suivi dans la fonction publique (salaires - RGPP), l’éducation (suppression des postes - salaires - réforme de l’Université), la justice (démantèlement), l’audiovisuel (financement et plan social à RFI) - la Poste (statut social), la SNCF, la RATP, les transports urbains (STCL), les aéroports, France Telecom, EDF, GDF, les Banques, les chômeurs, les retraités, les salariés du privé… bref ça risque de bouger et les français soutiennent très largement ce mouvement. Le seul à ne pas entendre les grèvistes jeudi sera sans doute Jean-Pierre Pernaut et son journal qui préfèrera parler des usagers pris en otages plutôt que des salariés qui perdent leur emploi !
A jeudi…