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Bonn, Allemagne – Le traité fondateur de l’Irena (International Renewable Energy Agency) a été signé le 26 janvier dernier à Bonn. Il est à l'origine de la création de la première agence internationale dédiée aux énergies renouvelables.
Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, ainsi que les représentants d’une centaine de pays se sont réunis autour du projet Irena et 75 pays ont effectivement signé le traité. Les États-Unis et la Chine, qui sont pourtant deux grands acteurs économiques, ne se sont pas encore associés au projet.
Irena est la première organisation internationale à avoir pour but de lutter contre le réchauffement climatique et la pauvreté, renforcer la sécurité énergétique et développer l’accès à l’énergie. Jean-Louis Borloo explique : « Parallèlement à l’amélioration de l’efficacité énergétique pour réduire nos besoins, la mise en commun des compétences mondiales en matière d’énergies renouvelables est une décision cruciale dans cette course contre la montre. Elle devrait en outre permettre la mise en place de meilleurs moyens pour atteindre les 23 % d’énergie renouvelable décidés dans le cadre du Grenelle Environnement et du paquet Climat-Energie européen ».
Aujourd’hui, les énergies renouvelables représentent 18 % de la consommation. La puissance installée actuellement équivaut à près de 240 GW (hors hydraulique). Les énergies renouvelables sont d’ailleurs un secteur à part entière représentant 2,4 millions d’emplois en 2006.
La vocation première de l’Irena est de favoriser le développement de techniques telles que l’énergie solaire, la biomasse, la géothermie, l’énergie hydraulique ou marine, au niveau mondial.
Les coûts de l’électricité solaire ou éolienne ont diminué ces dernières années, ce qui devrait favoriser leur expansion.