Grève : le gouvernement n'a pas à "faire de gestes"

Publié le 28 janvier 2009 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa

Le "rôle d'un gouvernement" n'est "pas de faire des gestes" mais "de tenir le cap de la réforme", a affirmé le Premier ministre, François Fillon, mardi 27 janvier au soir sur France 2, à deux jours de la mobilisation intersyndicale de jeudi.

Le "rôle d'un gouvernement" n'est "pas de faire des gestes" mais "de tenir le cap de la réforme", a affirmé François Fillon avant la mobilisation intersyndicale de jeudi.
Le "rôle d'un gouvernement" n'est "pas de faire des gestes" mais "de tenir le cap de la réforme", a affirmé le Premier ministre, François Fillon, mardi 27 janvier au soir sur France 2, à deux jours de la mobilisation intersyndicale de jeudi.
"Le rôle d'un gouvernement, c'est pas de faire des gestes, surtout dans une situation comme celle-là. Le rôle du gouvernement c'est de tenir le cap de la réforme, de regarder parmi les dispositions qui sont mises en œuvre dans les autres pays ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas", a affirmé le chef du gouvernement.
"C'est normal que les Français soient inquiets et c'est normal que ceux qui souhaitent défiler défilent", a-t-il aussi jugé, évoquant "la crise économique la plus grave qu'on ait connu depuis un siècle".
"Le pouvoir d'achat dépend d'abord du sauvetage des emplois français" que le gouvernement "veut sauver", a souligné François Fillon.
"Petite faille" dans le service minimum
François Fillon a répété son hostilité à une relance par la consommation que réclame le PS. Selon lui d'ailleurs, "la question de la consommation va pour une part être réglée" par la situation "historiquement basse" de l'inflation.
D'après le Premier ministre, "c'est l'ensemble de l'économie qui s'effondrerait" si l'Etat ne consacrait pas "tous les moyens disponibles" à l'"amélioration des infrastructures" et de la "compétitivité" des entreprises, notamment automobiles.
Concernant le service minimum, François Fillon a indiqué qu'il s'appliquerait jeudi avec "une offre nettement supérieure" à ce qui avait cours avant le vote de cette loi vieille d'un an.
Il entend voir comment contrer une "petite faille", en l'occurrence les grèves tournantes de 59 minutes auxquelles a recours "un" syndicat en particulier, a-t-il noté sans nommer Sud. Il y a deux semaines, Nicolas Sarkozy s'en était pris avec vigueur à Sud-Rail, au lendemain du blocage total de la gare de Paris-Saint-Lazare.
Tout en estimant que la France va "un peu moins mal que les autres" pays européens, il a voulu faire preuve de modestie en affirmant que "face à une crise inédite", il n'a "pas la prétention de tout savoir et d'avoir des réponses sur tout".
"Ce qui est sûr", a-t-il toutefois poursuivi, c'est qu'"il faut agir" pour qu'on puisse "tirer notre épingle du jeu".
source:NOUVELOBS.COM