A force de chercher l’opposition, Xavier Bertrand et le gouvernement vont finir par la trouver ! En ce début d’année elle semble se remettre de ses divisions pour repartir à la conquête de son électorat et plus précisément des couches populaires. Et la crise économique et financière pourrait bien lui donner des ailes ! Une semaine après la présentation de son contre plan de relance, le parti socialiste présentait cette après midi une motion de censure, votée par François Bayrou et toute la gauche, mais rejetée sans surprise, pour dénoncer l’inaction du gouvernement Fillon face à la crise et les menaces sur les libertés individuelles. Ce matin et à 2 jours de la grève générale à laquelle tous les militants socialistes sont appelés à participer, c’est Ségolène Royal qui s’en est prise violemment aux banques et aux mesures gouvernementales. Répétant à 2 reprises ce matin au micro d’Apathie sur RTL qu’elle en avait marre que le gouvernement n’ait pas pris la mesure de l’ampleur de la crise, elle a de nouveau dénoncé le bouclier fiscal mis en place au lendemain de l’élection de Nicolas Sarkozy qui a bénéficié aux plus riches au lieu d’être injecté dans le pouvoir d’achat. “Les Français ont le sentiment que les efforts sont mal répartis ou que l’injection des fonds publics dans les banques n’est pas suivie des mesures de contrôle nécessaires”. Banques qui selon elle continuent à faire comme si de rien n’était et à pratiquer des taux d’intérêts exorbitants.
En parallèle, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle a répondu au ministre du budget Eric Woerth qui lui demandait d’éclaircir les liens entre Désirs d’avenir et Pierre Bergé et la manière dont elle fonctionnait sur le plan financier. Après la réponse de l’homme d’affaires qui disait faire ce qu’il voulait de son argent, reconnaissant avoir financé la fête de la Fraternité organisé l’an dernier ainsi que les bureaux de Ségolène Royal, cette dernière a rappelé que son parti est le Parti socialiste et que Désirs d’avenir est une association.
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