Des chercheurs de l’Université La Sapienza de Rome, en liaison avec le Laboratoire de biologie Moléculaire Européen (EMBL) de Monterotondo, ont montré que les cellules souches présentes dans le cœur ne remplissent plus correctement leur fonction après un traumatisme de type infarctus. Ces cellules souches devrait produire un tissu “contractile” en mesure des réparer les lésions. Au lieu de cela, elles fabriquent un tissu non-fonctionnel ou s’arrêtent carrément de fonctionner.
Ce problème est dû au fait que la lésion, l’infarctus, crée un environnement hostile à l’activité fonctionnelle des cellules souches. La transplantation de cellules souches est donc également vouée à l’échec. Ainsi, les chercheurs ont orienté leurs travaux vers le rétablissement d’un environnement plus sain au bon travail des cellules souches notamment via un facteur de croissance appelé mIGF-1. Ce facteur est capable de modifier l’environnement et d’activer les cellules souches. Présent naturellement dans certaines zones du corps, il n’en est pas moins nécessaire de réinjecter le miGF-1 depuis l’extérieur. Les premiers essais sur les animaux ayant été encourageants, il ne reste plus qu’à attendre les premières expérimentations sur l’Homme.
Source : bulletins-électroniques