Les appareils qui obstruent le conduit auditif entraînent principalement dans celui-ci une augmentation de l’énergie dans les basses fréquences, en particulier celle de sons comme la voix de l’utilisateur. Si les seuils de basse fréquence sont relativement bons, il est probable que l’utilisateur perçoive ces sons comme puissants et désagréables. L’adaptation ouverte quant à elle n’obstrue pas le conduit et permet ainsi aux sons produits par le corps de s’échapper. L’adaptation ouverte est aussi bien plébiscitée par les tests scientifiques que par les utilisateurs qui ne ressentent plus cet effet «tonneau». Actuellement, l’effet d’occlusion est mesuré objectivement à l’aide de sondes microphones selon l’une des techniques suivantes. La première compare le niveau de la voix de l’utilisateur enregistré par le microphone témoin à celui relevé dans le conduit auditif. Cette méthode est celle des mesures d’occlusion Audioscan Verifit et Etymotic Research ER-33. La seconde technique enregistre dans le conduit le niveau de la voix de l’utilisateur ou d’un stimulus transmis par conduction osseuse puis le compare aux relevés en situation d’occlusion et de non-occlusion. Ce test est actuellement mis au point dans à l’aide du matériel Visible Speech Mapping (VSM) de GN Otometrics, mais peut aussi être réalisé à l’aide d’un autre modèle de sondes-microphones. Ces deux méthodes, utilisées lors des études en laboratoire et des essais cliniques de be by ReSound™, ont démontré que l’occlusion objective était inférieure à 5 dB chez 241 des 263 oreilles adultes testées (92 %), toutes méthodes confondues. L’effet d’occlusion objectif s’élevait à 1 dB (DS 1 dB), ce qui est comparable à l’occlusion de 0 dB mesurée avec les dômes les plus utilisés pour les adaptations de micro-BTE5.
Représentation de l'effet d'occlusion par la description bien connu de "s'entendre parler comme dans un tonneau"