“Mandaté par les gouvernements du monde entier, Irena tend à devenir la force principale de promotion en faveur d’une transition rapide vers un usage étendu et durable de l’énergie renouvelable, à échelle mondiale”, présente le gouvernement allemand, à l’origine du projet aux côtés du Danemark et de l’Espagne.
“Irena développera des solutions complètes, pour encourager tous les types d’énergie renouvelable, et considérer les politiques variées concernant les Enr, aux niveaux local, régional, et national.”
L’Irena vise à devenir la principale force de promotion d’une transition rapide vers la généralisation et l’utilisation durable des sources d’énergie renouvelables à l’échelle mondiale, commente pour sa part le gouvernement français. Elle fournira des conseils pratiques et un soutien afin d’améliorer les cadres réglementaires et renforcer les capacités en énergies renouvelables des pays industrialisés et les pays en développement.
Sur la centaine de pays représentés à Bonn, 75 ont adhéré au traité fondateur de l’organisation. Parmi eux l’Egypte, l’Inde, le Pakistan, la Serbie, la Turquie, la Syrie ou encore le Nigeria.
La France a finalement décidé de se joindre à l’initiative, malgré des réticences en raison, officiellement, de l’usage exclusif de l’anglais comme langue de travail.
D’autres pays, dont les Etats-Unis, la Chine, le Japon et le Brésil, pourtant présents lundi à Bonn, ont décidé de ne pas signer le traité pour le moment.
Doté d’un budget de 25 millions de dollars, Irena devra faire la preuve de son utilité face aux organisations existantes, notamment l’Agence Internationale de l’Energie (AIE).