Rhodia a été une des premières sociétés françaises à communiquer « responsable », en publiant dès 2000 son premier rapport de développement durable. Cette posture vertueuse ne l’avait pas empêché d’être rattrapé par un scandale financier, après le dépôt de plainte de deux actionnaires en 2005.
Nouveau logo et nouvelle signature pour un ancrage résolument développement durable pour ce groupe figurant parmi les leaders mondiaux de la chimie. Le bloque marque décline et porte le référentiel d’engagement de l’entreprise, intitulé le Rhodia Way. « Chemistry is our world, Responsibility is our way » ; une signature vraiment impliquante et porteuse de sens pour l’entreprise et l’ensemble de ses collaborateurs de l’entreprise (http://www.rhodia.com).
On ne peut que se féliciter de cette cohérence. Reste à la démontrer sur la durée en souhaitant que cette démarche exemplaire ne soit pas de nouveau entachée d’une nouvelle affaire pour cette entreprise qui affirme que le développement durable constitue « une exigence de responsabilité mais également un axe stratégique de croissance ».
Reste que la loi du 4 août 1994 sur l’emploi de la langue française, fait obligation de traduire en français les accroches et signatures écrites en langue étrangère. Pour le moment, la page d’accueil du site web ne fait aucunement mention de la traduction. Oubli de l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) qui vient récemment de s'occuper des cas de plusieurs entreprises prises en "flagrant délit" de greenwashing ?
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