"Je revendique l’air du large et les marées
Le ciel liquide de l’été
Je revendique la paresse
Et l’inutilité
Je revendique la lenteur des matinées
Et le silence après l’orage
Je revendique la chaleur des lèvres presque abandonnées
Je revendique l’entre-deux, ce qui ne se définit pas
Qui n’est pas régi par la loi
Je revendique le désordre de l’espoir
Et le temps suspendu parfois
Je revendique l’anti-rentabilité
Le goût sucré de l’ombre bleu marine
Je revendique le hasard et le changement des regards
Au creux d’une minute anodine
Je revendique la clarté, l’étonnement
La légèreté de la vie
Ma part d’irresponsabilité" -matthias vincenot-