Je viens de découvrir Nick Vujicic et j'en entends déjà qui se disent "Wow! SportQI est devenu cul-cul, il veut nous faire brailler!" Vous pouvez pensez ce que vous voudrez mais quand je vois des bonhommes comme Nick Vujicic qui nous enseigne que dans la vie c'est en finissant fort et en se relevant à tous les coups qu'on avance, moi ça m'inspire énormément.
Pas que j'en aie tellement besoin d'inspiration. Je me lève tous les matins sans problèmes et je fais preuve d'un niveau d'intensité pas mal élevé toute la journée. Mais j'ai tout de même mes moments. Toutes ces fois où je me plains du froid, où je dois me forcer à m'entraîner, où un virus m'affaiblit, où mes collègues de travail sont vraiment trop (ajouter ici les qualificatifs que vous voulez), et bien toutes ces fois je vais maintenant tenter de repenser à ce vidéoclip de Nick Vujicic.
Si vous poussez la réflexion un peu plus loin (ou un peu moins, c'est selon), on peut faire un parallèle avec le sport professionnel dans lequel on encourage des athlètes qui sont parfois à des années lumières de faire preuvre du courage de ce gars-là. Vous ne trouvez pas ça curieux que les gens se garochent pour acheter le chandail de certains de ces athlètes gâtés et pas toujours motivés? Qui porte un chandail de Nick Vujicic? Personne. Et quand on songe à se choisir un athlète favori, est-ce que l'adversité et la capacité de l'affronter fait partie des critères? Qui trippent sur Koivu pour sa bataille contre le cancer?
Le sport, comme bien d'autres phénomènes archi-médiatisés, remplit d'avantage un rôle somnifère et de source de rêve qu'une fonction de réflexion et d'inspiration...